Parapente dans le Beaufortin
Samedi 2 aout 2008: parapente dans le Beaufortin
Avec les deux Lionel, Pascalou (et Amandine en vélo depuis Annecy !)
En ce premier samedi d'août, Lionel Q. propose de sortir un peu de notre bocal Annécien et d'aller passer la journée dans le Beaufortin: au programme, vol rando le matin, et soaring l'après-midi.
Débauchage efficace: nous partons à quatre, avec un deuxième Lionel et Pascalou, tandis qu'Amandine réalise une traversée des Aravis à vélo pour nous rejoindre à Beaufort vers midi.
Départ à 8h d'Annecy, arrêt à l'atterrissage de Beaufort vers 9h, et début de la marche 1/2 heure plus tard (après une petite navette) jusqu'au Pas d'Outray (2200 m d'altitude): 700 mètres de montée pour un vol de 1400 m de dénivelée. Les deux Lionel impriment un rythme de montée "raisonnable" à notre petite troupe et finissent par nous distancer un peu: qu'importe, le dénivelée est vite avalé, et nous arrivons au Pas d'Outray sous un ciel magnifiquement bleu, un vent parfaitement orienté pour le décollage, et une vue imprenable sur le Mont Blanc, le Lac de Roselend et la vallée de Beaufort.
Les uns après les autres, nos parapentes fendent l'air calme du matin comme un canif dans une plaquette de beurre: c'est un de ces vols contemplatifs pendant lequel il ne sert pas à grand chose d'essayer de "gratter" les rares microscopiques ascendances (il est encore trop tôt pour cela), il faut plutôt se contenter d'en prendre plein les yeux tout en surveillant régulièrement du coin de l'oeil l'atterrissage qui se rapproche...
Vingt minutes plus tard, nous nous posons à Beaufort: la brise de vallée vient juste de s'installer, suffisamment forte pour faire un peu de gonflage (et atterrir en dehors du terrain pour ceux qui sous-estimeraient la force du vent - n'est-ce pas Pascalou ?).
Et puis l'heure du repas se rapproche: certains se coltinent la navette pendant que d'autres (j'en suis !) lézardent au soleil, allongés sur le sol chaud, la tête reposant sur le sac de parapente. Bientôt, un vélo se fait entendre: c'est Amandine qui arrive de son périple a vélo à travers les Aravis ! Nous enchaînons donc à cinq la suite du programme: pique-nique à Roselend, suivi de soaring.
Bonne orientation, bonne intensité, le vent s'avère parfait quand nous déployons nos voiles: les deux Lionel se lancent: ça tient, ça monte même ! J'ai rarement décollé par vent fort, mais je me lance aussi (il n'y a pas grand risque en ce lieu): premier décollage raté (c'est la voile qui gouverne, pas moi), mais le deuxième est le bon, et je découvre pour la première fois les joies du soaring ! Quelle sensation de venir tourner à quelques mètres du sol, en crabe, les jambes frôlant parfois les herbes hautes: on touche ? Hop ! Un pas ou deux et c'est reparti !
Enfin, pour ma part, ça se termine à deux ou trois reprises de manière un peu moins idyllique: une fois dans un ruisseau raviné (heureusement, ma voile restera suspendue dans la végétation à quelques centimètres de l'eau !), une autre fois lors d'une tentative d'atterrissage contrôlé je me fais traîner par la voile, etc... le soaring n'est pas toujours une activité de tout repos ! Surtout que l'intensité du vent se met à faire des siennes et nous oblige à quelques remontées pédestres.
Et puis vers 17h30, nous venons nous poser près du parking, repus de notre journée... Nous savourons le lieu encore un petit moment en sirotant une bière au gîte-restaurant du coin, avant de repartir tranquillement vers Annecy et sa foule Fête-du-Lac-ienne.
Belle idée que cette virée en Beaufortin !
Vidéo de la journée:
Avec les deux Lionel, Pascalou (et Amandine en vélo depuis Annecy !)
En ce premier samedi d'août, Lionel Q. propose de sortir un peu de notre bocal Annécien et d'aller passer la journée dans le Beaufortin: au programme, vol rando le matin, et soaring l'après-midi.
Débauchage efficace: nous partons à quatre, avec un deuxième Lionel et Pascalou, tandis qu'Amandine réalise une traversée des Aravis à vélo pour nous rejoindre à Beaufort vers midi.
Départ à 8h d'Annecy, arrêt à l'atterrissage de Beaufort vers 9h, et début de la marche 1/2 heure plus tard (après une petite navette) jusqu'au Pas d'Outray (2200 m d'altitude): 700 mètres de montée pour un vol de 1400 m de dénivelée. Les deux Lionel impriment un rythme de montée "raisonnable" à notre petite troupe et finissent par nous distancer un peu: qu'importe, le dénivelée est vite avalé, et nous arrivons au Pas d'Outray sous un ciel magnifiquement bleu, un vent parfaitement orienté pour le décollage, et une vue imprenable sur le Mont Blanc, le Lac de Roselend et la vallée de Beaufort.
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| Le Lac de Roselend, et la Pierra Menta, au loin... |
Le Mont-Blanc.
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Les uns après les autres, nos parapentes fendent l'air calme du matin comme un canif dans une plaquette de beurre: c'est un de ces vols contemplatifs pendant lequel il ne sert pas à grand chose d'essayer de "gratter" les rares microscopiques ascendances (il est encore trop tôt pour cela), il faut plutôt se contenter d'en prendre plein les yeux tout en surveillant régulièrement du coin de l'oeil l'atterrissage qui se rapproche...
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| Atterrissage en vue ! |
Le Mont-Blanc (encore).
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Vingt minutes plus tard, nous nous posons à Beaufort: la brise de vallée vient juste de s'installer, suffisamment forte pour faire un peu de gonflage (et atterrir en dehors du terrain pour ceux qui sous-estimeraient la force du vent - n'est-ce pas Pascalou ?).
Et puis l'heure du repas se rapproche: certains se coltinent la navette pendant que d'autres (j'en suis !) lézardent au soleil, allongés sur le sol chaud, la tête reposant sur le sac de parapente. Bientôt, un vélo se fait entendre: c'est Amandine qui arrive de son périple a vélo à travers les Aravis ! Nous enchaînons donc à cinq la suite du programme: pique-nique à Roselend, suivi de soaring.
Bonne orientation, bonne intensité, le vent s'avère parfait quand nous déployons nos voiles: les deux Lionel se lancent: ça tient, ça monte même ! J'ai rarement décollé par vent fort, mais je me lance aussi (il n'y a pas grand risque en ce lieu): premier décollage raté (c'est la voile qui gouverne, pas moi), mais le deuxième est le bon, et je découvre pour la première fois les joies du soaring ! Quelle sensation de venir tourner à quelques mètres du sol, en crabe, les jambes frôlant parfois les herbes hautes: on touche ? Hop ! Un pas ou deux et c'est reparti !
Enfin, pour ma part, ça se termine à deux ou trois reprises de manière un peu moins idyllique: une fois dans un ruisseau raviné (heureusement, ma voile restera suspendue dans la végétation à quelques centimètres de l'eau !), une autre fois lors d'une tentative d'atterrissage contrôlé je me fais traîner par la voile, etc... le soaring n'est pas toujours une activité de tout repos ! Surtout que l'intensité du vent se met à faire des siennes et nous oblige à quelques remontées pédestres.
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| Soaring à Roselend. |
Une bonne bière pour cloturer la journée !
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Et puis vers 17h30, nous venons nous poser près du parking, repus de notre journée... Nous savourons le lieu encore un petit moment en sirotant une bière au gîte-restaurant du coin, avant de repartir tranquillement vers Annecy et sa foule Fête-du-Lac-ienne.
Belle idée que cette virée en Beaufortin !
Vidéo de la journée: